Olivier Mandon, né à Paris, nourrit sa peinture de l’histoire de l’art, l’École Anglaise, Hollandaise, l’inattendu, le rejet de la contrainte, un art dont l’expression justifie son existence. Cette culture saxonne, son type d’expressionisme, se retrouve dans le travail du peintre.
Face cachée de l’humanité, son introspection – préoccupations existentielles, rapport à l’autre, isolement, traces, ou empreinte culturelle du religieux. Souvent, olivier mandon s’exprime en dehors de l’image, mais la figuration lui est tout autant nécessaire.
Il empreinte différentes voies :
– Personnages : un au-delà des apparences, des histoires
– Vanités de l’existence, le crâne symbolique
– Culture du religieux, un nouveau terrain d’expérimentations
– Émotion comme abstraction
– Paysages déstructurés
Ces dernières années, Olivier Mandon présente notamment des travaux selon plusieurs séries d’œuvres :
Les émanations et prismes
La quête de la connaissance se vit par l’idée du voyage, qu’il soit introspectif ou associé à des endroits, des lieux qui provoquent, touchent ou stimulent. Des lieux sont ainsi identifiés pour y vivre des émanations de sens, les émotions ressenties. Des illustrations en Europe sont ici suggérées. La représentation figurative trouve une autre dimension quand son réalisme est mis à mal. Un autre regard ou celui déformant du prisme permet un voyage au-delà de celui normé.
Les irrévérences, l’apparence et la courbe
Se détacher du réalisme visuel impose de l’observer pleinement. Transformer la représentation figurative, pour initier un autre voyage d’émotions et de compréhensions diverses, oriente les recherches du peintre. Olivier Mandon travaille les formes imparfaites, ces courbes communes mais uniques. Elles s’illustrent par un travail sur l’irrévérence de la forme imparfaite, celui sur l’apparence modifiée ou encore du minimalisme.
Noir & blanc
Un regard narratif étudie l’environnement naturel. Vital pour l’homme, il est éphémère. Sa vision ou sa perception est unique. La série « Noir & blanc » illustre des représentations différentes de la nature, ses arbres de vie. Leur perception plus ou moins visible est propre au visiteur. Celui-ci peut même ressentir la présence de ses congénères. Des paysages apparaissent et disparaissent de la toile.
Vie d’un poète
La rencontre avec le poète Stéphane Bouquet engendre des peintures puisant leur émotion dans son existence. Les peintures sont imprégnées de l’intimité du poète, de son environnement quotidien comme de ses œuvres. Un voyage survient entre ces deux hommes, l’un vouant son existence à son essaimage poétique, et l’autre offrant une invitation au voyage d’une vie.